Autour de GABRIELLE la pression augmente. Contact sur toutes les faces, sauf au Sud à moins de 800 m. Des tranchées Viets apparaissent sur les collines et sur la plaine. De nuit nos sonnettes sont bousculées et le matin on constate que les tranchées ont été complétées rapprochées et approfondies.

Le colonel DE CASTRIES confirme sa conviction que Diên Biên Phu allait être attaqué le 13 mars.

1er BEP : travaux d’aménagement des positions.

La III/13e DBLE est à 596 dont 13 officiers, 53 sous-officiers, 469 engagés.

58 supplétifs de la 245e CSM.

Seulement 520 présents : 12 à l’hôpital, plusieurs dizaines au peloton d’élèves gradés. Le PEG est implanté au PC du GM9 composé de 3 officiers, 10 à 12 sous-officiers et 80 élèves.  26 hommes de la 10e Cie assurent la garde du PC du colonel DE CASTRIES. Les sections de garde et autres sections qui terminent leurs missions le 12 mars sont incapables de retourner à BÉATRICE le jour suivant ; le PA est trop fortement entouré de tranchées.

BÉATRICE a été renforcé par une équipe de sniper de 3 hommes équipée d’infrarouge détachée du 1/2 REI.

Au III/13e DBLE la 11e Cie comprend seulement 96  légionnaires, 11 sous-officiers et un officier. Les 10e et 12e Cies ont seulement 1 officier. La plus fournie, la 9e, a 2 officiers mais le lieutenant TURPIN de la 11e Cie et André CARRIERE, commandant de la 9e Cie, ont juste rejoint le bataillon la veille en remplacement d’officiers blessés et ne sont pas habitués à leurs hommes ni à la position qu’ils défendent. Les sections sont commandées par un sous-officier. Si un officier est tué ou blessé personne ne peut le remplacer.

2 Bearcat du G.C 2/22 Languedoc se posent à Diên Biên Phu pour panne mécanique.

Le temps est exécrable sur le Delta.

La CAT se rassemble à l’aéroport pour se familiariser avec les vols les procédures.

Fin de matinée

15 h 00

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