Nuit du 24 au 25 janvier

 

Contacts rapprochés avec l’ennemi.

Nuit d’alerte pour tout le monde.

Des unité d’infanterie sont déployées dans la nuit et la nuit du 26 face aux centres de résistance du nord (BÉATRICE, GABRIELLE, ANNE-MARIE).

GIAP ses collaborateurs avec les conseillers chinois et russes revient sur sa décision de lancer ses divisions à l’assaut ce soir là

Des insuffisances dans les préparatifs se sont fait jour également de notre côté.

« Constatant que l’ennemi a renforcé considérablement son dispositif de défense à Diên Biên Phu et que la directive « lancer une attaque rapide avec une victoire rapide » n’est plus appropriée, le comité militaire du front décide de parfaire la préparation et d’étudier de nouveaux plans opérationnels. »  

La création de GABRIELLE en début janvier ainsi que les grands réseaux de fil de fer barbelés destinés à relier les centres de résistance prescrits par le commandement en chef gène les opérations.

GIAP révèle que Diên Biên Phu avait été jugé plus solide que Na San.

Depuis le 18 janvier le général GIAP et ses conseillers avaient admis qu’ils leurs était apparus qu’il faudrait une artillerie mieux protégée, une DCA plus nombreuse et surtout des stocks de munitions plus abondants pour se lancer à l’assaut des positions françaises.

GIAP annule son offensive motivée par deux raison :

  • Le Vietminh a sous-estimé la puissance du camp retranché en même temps qu’il prend conscience des insuffisances et des lacunes de sa propre préparation de la bataille.
  • Il prend en compte certains aspects politiques internationaux. S’ouvre à Berlin le 25 janvier une conférence réunissant la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Union soviétique, qui doit définir le statut et la place de la future Allemagne. Mais il sait qu’il existe en France un fort courant en faveur de la paix en Indochine et qu’à Paris, un certain nombre de dirigeants souhaite voir diriger à Berlin la question d’un règlement de la question indochinoise.
  • Il indique qu’il a eu à prendre « la décision la plus difficile » de sa vie.

Cette décision du 18 permet de lancer dès le 27 janvier la division 308 vers le Laos et Luang Prabang.

Les unités mises en place sont retirées. Les bataillons regagnent leurs cantonnements dans les forêts environnantes. Les batteries d’artillerie sont retirées de leurs positions. La Division 312 qui a été réquisitionné pour monter les pièces d’artillerie a poste de tir doivent à peine avoir installer les pièces les redescendre.

GIAP ordonne la reprise des opérations dans le Delta. La division 320, appuyée par d’autres unités régulières et provinciales, déclenche une série d’attaques sur les postes de voies de communication des garnisons franco-vietnamiennes.

Un cadre de l’état-major de la division 351 se rappelle qu’apprenant « ce coup de tonnerre foudroyant, les soldats sont attristés et fâchés. Des critiques se font entendre » dans la troupe. Chez les hauts gradés, en revanche, pleinement conscients de leur impréparation et des faiblesses de leur corps de bataille à ce moment, il apparait que le soulagement ait été le sentiment général.

25 janvier

Du 20 novembre 1953 au 25 janvier 1954

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